Cela fait bien longtemps que je ne n’ai pas fait paraître d’article sur ce blog. Depuis mes cheveux ont bien repoussé ainsi que mes poils 😃. J’ai créé un petit blog sur l’épilation à la lumière pulsée, gisou-lumière pulsée, juste pour le plaisir de présenter un produit. Ensuite, j’ai eu envie de croquer la vie à pleine dent et j’ai créé un blog de recettes : gisou-cuisine.
Le travail
Lorsque j’ai terminé ma rééducation, j’ai repris mon travail à temps partiel (50 %). Je n’ai pas voulu être à mi-temps thérapeutique.
À ce jour, j’ai pu continuer mon temps partiel. Cela me laisse du temps pour entretenir ma forme physique, m’occuper de ma famille et prendre du temps pour faire des choses que j’aime.
De plus, cela me permet également de prendre un peu de recul avec le monde du travail, qui se complique de plus en plus. Le rythme et les exigences des employeurs ne sont pas toujours faciles à suivre ni à vivre !
Le traitement hormonal Nolvadex
J’appréhendais beaucoup le traitement Nolvadex (tamoxifène). Je redoutais les effets secondaires. Les premiers mois se sont très bien passés : j’avais même moins de migraine. Mais hélas, cela n’a pas duré !
Un an après le traitement, les migraines ont recommencé et je me sens régulièrement fatiguée.
Lors d’un contrôle médical, en octobre 2019, mon gynécologue a constaté que mon endomètre avait changé et m’a demandé de passer une radio. Cela m’a inquiétée, car dans la longue liste des effets secondaires il y avait « le cancer de l’endomètre » !! J’ai eu les jambes en coton en sortant de son cabinet et j’ai vite appelé mon mari.
Lors de mon examen, les infirmières m’ont demandé si j’avais des saignements. Ils m’ont injecté un produit dans le vagin. Je n’étais pas du tout à l’aise et je sentais mon ventre se crisper. Heureusement l’équipe médicale était sympa. Après avoir trifouillé un moment, ils m’ont dit que l’endomètre avait enflé, mais qu’il n’y avait rien de cancérigène. Ils m’ont précisé « À surveiller de près surtout s’il y a des saignements ».
Je suis partie soulagée, mais aussi inquiète sur les effets secondaires de ce médicament.
Mon oncologue est surprise à chacune de mes visites (une fois par an) de voir que je ne prends pas de poids. Effectivement, j’ai seulement pris 2 kilos depuis le début du traitement.
Retour des règles !
Je n’avais plus mes règles depuis ma première séance de chimiothérapie (début 2017).
En septembre 2020, j’ai eu des saignements assez abondants qui ont duré 5 jours. Je me rassurai en disant que c’était certainement un retour de règle. J’ai avancé mon rendez-vous avec mon gynécologue pour lui demander son avis. Après consultation il m’a dit que cela devait être mes règles, que je n’avais encore aucun signe de la ménopause.
Nouvelle « alerte rouge » en octobre 2020, un mois jour pour jour après septembre, j’ai à nouveau des saignements pendant cinq jours. Je remets ça sur le compte de mes règles. Le covid reprenait de l’ampleur et je n’avais pas envie d’aller dans des centres médicaux pour un examen plus approfondi.
Les mois suivants, et jusqu’à ce jour, plus de pertes rouges ! De temps à autre j’ai eu des pertes, transparentes, qui se sont arrêtées depuis l’été 2021.
Mon état général de santé
Pendant ces périodes de stress, j’essaie malgré tout d’avoir des moments de sérénité. J’écoute des livres audios sur la spiritualité, j’essaye une recette, que je photographie, rédige un article et le publie sur mon blog… Ce sont des moments pendant lesquels, je me sens dans une bulle coupée du reste !
Je me sens souvent fatiguée avec un début de migraine qui peut durer jusqu’à quatre jours ! Je ne sais pas si cela est dû au traitement ou tout simplement à mes hormones…
Depuis l’arrivée de mes premières règles, mes hormones me travaillent et me fatiguent. J’ai découvert à 39 ans que j’étais OPK (Ovaires Polykystiques) !! À croire que mes hormones ont toujours été un peu fofolle !
La reconstruction
Ma fille, qui a grandi, m’a demandé pourquoi je ne voulais pas avoir un sein de remplacement.
Je me suis habituée à mon nouveau corps. Lorsque j’ai envie d’être un peu plus féminine, j’utilise toutes les astuces des femmes coquettes. Je me maquille, je mets des vêtements qui me mettent en valeur… bien sûr, je ne peux pas mettre de décolleté plongeant, mais de toute façon je n’ai jamais aimé ça ! Il y a une et mille façons d’être élégante. Chaque femme peut être jolie !
Mesdames, continuez de prendre soin de vous lorsque vous aurez terminé les traitements. Lorsque votre moral est à plat, ne restez pas trop longtemps dans le négatif, lâchez prise et savourez la vie qui s’offre devant vous !